Le premier baromètre de la FHF sur l’évolution de l’activité à l’hôpital depuis le début de la pandémie de Covid-19 et sur l'accès aux soins

Depuis 2021, la FHF et l’institut Covid-19 Ad Memoriam, présidé par Laëtitia Atlani-Duault, ont décidé de faire du 17 mars (date du premier jour du premier confinement Covid) une journée d’hommage et de célébration de l’engagement des professionnels de santé en même temps qu’une occasion de débat sur les questions de santé. 

Ce premier baromètre, en association avec France-Info, présente des données inédites qui traduisent les mutations à l’œuvre dans le système de santé

La FHF s'alarme ainsi de ce que si l’activité progresse à nouveau à l’hôpital en 2023, un sous-recours aux soins dans plusieurs activités traduit la persistance d’une dette de santé publique sans précédent à la suite de la pandémie Covid, qui pourrait représenter une véritable bombe à retardement de santé publique si des mesures ne sont pas prises rapidement

Certaines spécialités sont particulièrement désertées (prises en charge digestives, système nerveux, rhumatologie, cardiologie, chirurgie lourde et notamment les greffes).

La FHF pointe encore la fermeture des services (l’équivalent de 7% des capacités d’hospitalisation en MCO étaient fermées sur l’année 2023).

Le baromètre révèle également que 54 % des Français se rendent aux urgences pour des raisons qui ne relevaient pas d'une urgence médicale (vs. 42 % en 2019). Cela entraîne alors un retard de soins et des renoncements aux soins.