Ségur de la santé : les annonces pour les directeurs des soins

La DGOS vient de l'annoncer.

Après la publication des nouvelles grilles de rémunération des personnels titulaires soignants, médico-techniques et de rééducation de catégorie A ainsi que celles des aides-soignants et auxiliaires de puériculture, les travaux menés au bénéfice des directeurs des soins, en lien avec les organisations syndicales signataires de l'accord du Ségur, aboutissent à leur tour à un projet de revalorisation de la grille indiciaire du corps, lequel prendra effet en février prochain. La mesure prévoit une forte revalorisation des débuts de carrière et un relèvement de l'indice sommital jusqu'en hors échelle A. En outre, un 3ème grade de classe exceptionnelle sera également créé, permettant d'accéder sur critère fonctionnel jusqu'à la hors échelle B (échelon spécial). Le gain immédiat de ce reclassement pour les directeurs des soins sera en moyenne de 57 € net par mois : il s'ajoutera donc au complément de traitement indiciaire (183 € net par mois) versé aux directeurs des soins depuis septembre 2020.

Au 1er février 2022, outre cette revalorisation indiciaire, les directeurs des soins bénéficieront en plus d'une revalorisation indemnitaire par l'augmentation des plafonds de la prime fonctions et résultats :

-  de 10 % pour l'ensemble du corps hors emplois fonctionnels, représentant un gain moyen de 181 € net par mois
-  de 15 % pour les emplois fonctionnels, représentant un gain moyen de 292 € net par mois.

Ainsi, en cumulant ces revalorisations indiciaire et indemnitaire, le Ségur permettra aux directeurs des soins déjà dans la carrière des gains moyens de 421 € nets par mois hors emplois fonctionnels et de 475 € nets par mois pour les emplois fonctionnels. Il favorisera aussi des perspectives de déroulement de carrière plus attractives pour les futurs directeurs des soins.

Au-delà de ces revalorisations, des travaux portant sur l'attractivité du corps ont été engagés et devront être poursuivis, dans 2 directions : d'une part, l'ouverture de l'accès au corps des directeurs des soins à des personnels non cadres et d'autre part, l'évolution des conditions d'accès aux concours, des épreuves et de la formation.