Les primes représentent 1/4 de la rémunération

Dans le rapport annuel 2022 sur l'état de la fonction publique, une partie est consacrée à la rémunération et notamment à la part des primes (pour 2020).

Ainsi, la part des primes et indemnités dans le salaire brut (y compris indemnité de résidence et supplément familial de traitement) s’établit à 24,3 % en moyenne pour l’ensemble des fonctionnaires mais à 27,3 % dans la fonction publique hospitalière (hors “les assistants maternels, les internes et les externes"). La part des primes a augmenté de 2,6 points entre 2019 et 2020 dans la FPH en raison du versement de primes spécifiques liées à la crise sanitaire de 2020 (cf. Vue « L’évolution des rémunérations dans la fonction publique en 2020 »).

Mais il faut relever que pour “les agents de la FPH, le salaire net moyen en euros constants augmente de 5,9 % en 2020, une croissance rare et atypique due aux conditions exceptionnelles de travail liées à la crise sanitaire et à la faible inflation”. En effet, les mesures liées au Ségur de la santé, la majoration des heures supplémentaires exceptionnelle, la prime “Covid”, la poursuite du PPCR, l'augmentation de l'indemnité d'engagement de service public exclusif entre autres, ont contribué à cette nette augmentation. Ainsi, et pour la seule prime “Covid”, “huit agents sur dix ont perçu cette prime dans les hôpitaux, et plus d’un agent sur deux dans les établissements médico-sociaux”.  

Enfin, et contrairement à la situation actuelle, l'inflation a été relativement faible en 2020.

Cependant, il convient de nuancer encore ; la rémunération moyenne des personnes en place (RMPP) est ainsi plus faible dans la filière des personnels éducatifs et sociaux dans les établissements médico-sociaux (+2,5% en euros constants contre + 9,2 % pour les personnels des services de soins de ces mêmes établissements).